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Quelle est l’expérience des parents des tiers de procréation? Comment les grands-parents dont les petits-enfants sont nés grâce à un don de sperme, d’ovule ou d’une grossesse pour autrui développent-ils leur identité grand-parentale? Qui est le donneur, la donneuse ou la femme porteuse pour ces grands-parents? Très peu d’études ont exploré ces questions, et ce projet est le premier au Canada et l’un des rares au monde à se pencher sur l’expérience des parents de tiers de procréation et sur celle des grands-parents dans les familles receveuses.

Le projet CONTACT vise à examiner les situations dans lesquelles un donneur ou une donneuse de gamètes est directement contacté·e par une personne issue de son don qu’iel ne connaissait pas au préalable. La recherche permettra de mieux comprendre ce qu’implique l’extension progressive de l’accès aux origines dans la procréation assistée avec tiers donneur. Elle donnera des pistes pour les intervenant·e·s œuvrant dans le domaine de la procréation assistée quant à l’accompagnement des usagèr·e·s et pourra être mobilisée par les législateurs s’intéressant à la question.

Ce projet vise à documenter, dans une perspective intersectionnelle, les expériences de femmes lesbiennes, bisexuelles et pansexuelles ainsi que des personnes queer, trans et non-binaires quant à l’accès aux services de procréation médicalement assistée ou la recherche de don de sperme par le biais des réseaux socio-numériques. Il permettra de développer des outils (vidéos, fiches synthèses, guides de pratiques) pour améliorer les services auprès de ces populations et mieux accompagner les personnes concernées.

L’insémination avec donneur s’est démocratisée ces dernières années avec l’accroissement du nombre de banques de sperme. Certaines dérives liées à cette procédure de procréation assistée continuent de faire débat telles que la surutilisation d’un même donneur de sperme pour la conception de nombreux enfants issus de familles différentes ainsi que la substitution volontaire d’un donneur, de la part du médecin, au moment de la conception. Ce projet vise à documenter les expériences des personnes issues de ces cas de dérives afin de permettre notamment d’éclairer les décideurs sur les répercussions de ces dérives et la nécessité de mieux encadrer l’insémination avec donneur.

Bien que les médias décrivent un large éventail d’expériences positives et négatives vécues par les femmes porteuses au Canada, nous savons peu de choses sur la façon dont s’actualisent les projets de gestation pour autrui dans lesquels elles sont impliquées. Surrogates’ Voices est la première étude canadienne à grande échelle à s’intéresser à la façon dont les ententes de gestation pour autrui sont vécues, de même qu’aux difficultés rencontrées par les femmes porteuses. Les résultats soutiendront le développement de pratiques sociales, de politiques publiques et de cadres législatifs qui soient plus en phase avec leurs besoins.

Le projet La grossesse pour autrui de ma mère est une enquête canadienne qui s’intéresse à l’expérience subjective des enfants de femmes porteuses en ce qui a trait au processus de gestation pour autrui dans lequel leur mère s’est engagée. C’est plus de soixante enfants et adolescent·es qui ont été rencontrés dans le cadre de ce projet.