Surrogates Voices'
Malgré le fait que de plus en plus de personnes ont recours à la gestation pour autrui pour fonder une famille, nous savons peu de choses sur les expériences des femmes porteuses canadiennes. Si les médias ont pu décrire un large éventail d’expériences positives et négatives, y compris des cas importants d’exploitation de femmes porteuses ou d’ententes de gestation pour autrui qui ont mal tourné, les recherches universitaires sur la question sont parcellaires et basées sur de petits échantillons. Le manque de données actuel sur les expériences des femmes porteuses au Canada est particulièrement problématique dans un contexte de modifications rapides et récentes des différentes dispositions législatives entourant la gestation pour autrui, dont, au Québec, la volonté du Législateur d’intégrer la pratique dans le droit de la famille. De mieux comprendre la façon dont les ententes de gestation pour autrui sont vécues, de même que les difficultés rencontrées par les femmes porteuses s’avèrent donc pertinent pour soutenir le développement de politiques publiques et cadres législatifs qui soient plus en phase avec leurs besoins. Ce projet permettra donc d’acquérir les connaissances nécessaires afin de s’assurer que les femmes qui s’engagent à porter un enfant pour autrui soient bien soutenues et qu’elles vivent des expériences positives.
Ce projet de recherche est conduit par la chercheure principale Vanessa Gruben (U. Ottawa) ainsi que les co-chercheures Karen Busby (U. Montana), Angela Cameron (U. Ottawa), Stefanie Carsley (U. Ottawa), Alana Cattapan (U. Waterloo), Isabel Côté (UQO), Alicia Czarnowski (U. Ottawa), Marie-Claude Léveillé (U. Ottawa), Erin Nelson (U. Alberta) et Pamela White (U. Kent).
Ce projet est rendu possible grâce à l’apport financier du Conseil de recherches du Canada (CRSH) [Savoir, 2018-2023].